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Les animaux malades de la peste

 

LES ANIMAUX

MALADES DE LA PESTE

 

Un mal qui répand la terreur,
Mal que Chirac en sa fureur
Inventa pour punir les crimes du RPR,
Sarkozy (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux chirakiens la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.

Quand Sarkozy finit par prendre l’UMP

Le Chirac tint conseil, et dit : Mes chers amis,

Le ciel nous a punis

C’est sûr, de toutes nos saloperies.

Moi-même je l’avoue j’ai volé des millions

Frais de bouche, marchés truqués, billets d’avions,

J’ai toujours abusé de toutes mes fonctions.

J’ai fait d’autres erreurs : j’ai dissous l’assemblée,

Nommé à Matignon le triste Alain Juppé

J’ai trahi le gaullisme et poignardé Chaban

Fait le lit de Giscard, l’amateur de diamants.

Oui, je suis bien coupable,

Je peux me sacrifier.

Mais tous aussitôt de se récrier :

Le cas n’est pas pendable.

Bernadette prit alors la parole :

J’ai menti aux Français

Quémandé leur obole

Avec tous les millions

Que je leur ai volés

J’aurais bâti un hôpital,

Avouez que ce n’est pas normal.

Pire que tout, hélas, je le dis maintenant,

J’ai fait croire à Drucker qu’il avait du talent.

On s’esclaffa, ce n’est pas grave

Il faut bien que vieillesse se gave.

Roméro arriva, l’air piteux, la queue basse.

J’ai tenté de violer Bachelot.

On ricana :

Des pédés il se lasse !

(Au RPR on est parfois

Un peu gras.)

Il continua.

Mais j’ai une excuse :

Je l’avais prise pour un homo.

On s’esclaffa : mets des lunettes

Si tu prends une buse

Pour un travelo !

Mais on lui pardonna cette pécadillette.

Pasqua dit : j’ai trempé dans toutes les magouilles,

Depuis plus de trente ans je m’en mets plein les fouilles,

J’ai gagné tant d’argent mais perdu mon honneur,

J’ai dirigé le SAC et fait des tas d’horreurs,

J’ai même dû couvrir quelques assassinats.

Ce n’est rien, dit Chirac : mettez le au Sénat.

Un chauve vint alors sans crier gare.

Plutôt gros et amateur de cigares.

C’était un humoriste, un corse analphabète,

Qui faisait des recueils des blagues les plus bêtes.

Il confessa sa faute :

Etre passé à la télévision.

Un tel crime vous ôte

Tout espoir de rédemption.

Il avoua s’être fait laminer

Par Fogiel, Lio et Guy Carlier.

A ces mots on cria haro sur l’UDF

(Il en faisait partie mais n’était pas le chef).

C’était impardonnable

Et méritait la pendaison

On le pendit : pour lui ce fut inoubliable

Car il eut une érection.

Il murmura en expirant : c’est la première.

Ce fut aussi la dernière.

 

La morale de cette fable

Est assurément limpide :

Tuez, volez, soyez cupides

Mais ne vous mettez pas à table.

Pour adhérer au RPR

Il fallait être un peu salaud

Pour pouvoir, sans en avoir l’air,

Un jour en chœur voter Sarko.

 

 

                                                         (avec Dominique de Vilfontaine)  

 

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Commentaires (1)

1. Dédé du balcon 09/05/2007

C'était prémonitoire Dominik !

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