Les séparés
N'écris pas. Je suis triste et je voudrais m'éteindre
Car l’Elysée sans toi, c'est Juppé sans cerveau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tonneau.
N'écris pas !
N’écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Que l’Elysée est vain loin de toi mon Jospin.
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
Et je dois chaque jour supporter Raffarin.
N'écris pas !
N’écris pas. Je rêve parfois que tu es là ;
Pourquoi donc as-tu pris une sainte gamelle.
Et t’es tu exilé jusqu’à Sainte Gabelle ?
Je déprime, je ne bois plus de Corona.
N'écris pas !
N’écris pas, je t’attends comme un retour de flamme :
Pour entendre ta voix me pénétrer le cœur,
Je tuerais Raffarin et je tuerais ma femme.
Et, quand tu seras là j’apporterai le beurre.
Ne crie pas !
(avec Marcelline Desbordes Valpin et Juju)
Commentaires (1)
1. Lionel de Ré (du c...) 09/05/2007
Vous m'aimiez donc tant ? J'en suis tout retourné