Ma bohême
Je suis l’homme parfait, le ministre idéal,
Ma coiffure ondulée cache un cerveau fêlé ;
Lorsque je fais des vers, ils sont alambiqués.
Chirac est un crétin mais je suis son féal.
Michelle Alliot-Marie ressemble à la grande ourse,
Son unique culotte est munie d’un beau trou,
Je viens contre son corps arroser son frou-frou,
A l’aune des armées, je me vide les bourses.
Elle vient contre moi goûter à ma biroute,
Ces bons soirs de septembre il en sort quelques gouttes.
Michelle qui l’eût dit ? Villepin, qui l’eût cru ?
Se serrant dans mes bras cette ombre fantastique
Me murmure à l’oreille, en stimulant ma trique :
Va trouver Sarkozy, mets lui ton pied au cul.
(avec Arthur Rimbaupin)